dimanche 6 avril 2014

LE PRÊCHEUR





Histoire


A l'extrême Nord Ouest, le Prêcheur est la dernière commune sur la côte Caraïbe. C'est un village de pêcheurs dont le nom vient d'un rocher aujourd'hui disparu (lors de l'éruption de 1902) qui avait la forme d'un prédicateur en chaire. Dés le XVIIème siècle, le village bénéficia de l'activité de St Pierre et les anglais tentèrent plusieurs fois d'y débarquer notamment à Fonds Canonville en 1694. Érigée en paroisse en 1644, c'est l'une des plus ancienne de la Martinique. Trois personnalités y vécurent :  Du Parquet le premier gouverneur de la colonie, le père Du Tertre premier curé du Prêcheur qui écrivit l'"histoire générale des Antilles" et Françoise d'Aubigné, la marquise de Maintenon (épouse de Louis XIV) qui y vécut de l'age de 3 à 10 ans. Le Prêcheur est aussi connu pour ses nombreuses révoltes d'esclaves qui ont conduit le 22 mai 1848 à l'anticipation de l'abolition de l'Esclavage. Commune depuis 1839, Le Prêcheur qui a compté jusqu'à 4620 habitants avant l'éruption de 1902 n'abrite aujourd'hui que 1837 Prêchotins répartis sur une superficie de 2992 hectares.

Eglise



La première église du Prêcheur fut érigée en 1640 et a vu officier le révérend Père du Tertre ainsi que le Père Labat.  Du premier édifice, il ne reste plus aujourd'hui qu'un clocher, le plus ancien de la Martinique et classé Monument historique. Au XVIIème siècle, les difficultés techniques rendaient impossible la construction des clochers en pierre au dessus du chœur des églises. La nouvelle église d'architecture byzantine a été construite en 1930 sous l'édilité d'Asthon Tardon. En face de la mairie, reconstruite en 1930 sont exposées dans une cage, les trois cloches de l'ancienne église détruite en 1902 et qui ont été détachées du clocher moderne en 1935 pour cause de poids. La plus grosse aurait été offerte par Louis XIV en 1712 à la paroisse.




La révolte du 22 Mai

Le Prêcheur fut aussi le lieu d'événements tragiques à la veille de l'abolition de l'esclavage. Le 20 mai 1848, un géreur de l'habitation Duchamp (aujourd'hui Ste Philomène) , à St Pierre, avait interdit aux esclaves de battre le tambour: l'un d'entre eux, l'esclave Romain, passa outre cette interdiction; il fut conduit à la prison. Cette arrestation provoqua la colère de nombreux esclaves prévenus par le son des cornes de lambis et des tambours. Des groupes armés se formèrent, venant du Prêcheur, du Carbet et des environs de St Pierre. Romain fut libéré. Les esclaves du Prêcheur reprirent le chemin du retour, mais à l'entrée du bourg, ils tombèrent dans une embuscade tendue par un planteur aidé d'une soixantaine de marins. La fusillade fit 25 tués et plus de 50 blessés. Le 22 mai, la nouvelle se répandit à St Pierre. Il y eut alors une émeute, les esclaves mirent le feu à la maison Michaud, où s'étaient réfugié 32 blancs créoles (Békés) qui périrent carbonisés. Le gouverneur Rostoland se rendit dans la ville mais devant la détermination de la foule, il dut, le lendemain, signer le décret qui abolissait l'esclavage à la Martinique


Le Monument du 22 mai inauguré en 2002 est l'œuvre de l'artiste martiniquais Hector Charpentier



La Colonne Tronquée érigée en 1875 à la mémoire du gouverneur des Isles“Du Parquet” nommé en 1631

Le Monument aux morts est situé sur le bord de la route en face de la place du 22 mai.


Le tombeau des Caraïbes

Le tombeau des Caraïbes est une falaise située au nord de la commune de Saint-Pierre en Martinique ou les Caraïbes se seraient suicidés en se jetant d'une falaise afin d'éviter de se soumettre au joug des colonisateurs.
Vers 1200 de notre ère, une nouvelle civilisation amérindienne provenant des côtes guyanaises apparaît dans les Antilles sous le nom de Kalinas ou encore Caraïbes. Ils prennent le contrôle d'une île, exterminant la quasi totalité du peuple Arawak déjà présents, mais épargnant les femmes. Cette île sera baptisée par ces amérindiens sous le nom de Madinina. Découverte le 15 juin 1502 par Christophe Colomb, elle sera rebaptisée Martinique par lui-même, en hommage à un confrère du nom de Saint Martin. Puis le, 15 septembre 1635, commence alors la véritable conquête de la Martinique avec le débarquement d’un aventurier français, Pierre Belain d'Esnambuc, accompagné d’une centaine d’hommes. Ils s’installent sur les côtes Nord-Ouest et cherchent d'emblée à se concilier les autochtones par des cadeaux et des promesses, conscients que leur nombre et leur connaissance du terrain leur donne un avantage écrasant malgré la supériorité technique des Européens dans l'art de la guerre. Ils partent à la conquête du reste de l’île, tombant nez à nez avec des hommes nus avec pour seules armes des arcs à flèches. Les Caraïbes décident de laisser les Français s’installer sur les côtes Nord-Ouest et en particulier à Saint-Pierre. Les hommes de d’Esnambuc consolident aussitôt leur position en construisant le fort Saint-Pierre. Petit à petit ils prennent le contrôle total de la Martinique repoussant les Caraïbes ou obtenant d'eux la reconnaissance de la souveraineté de la France. Sur ces terres, certains seront exécutés (Buisson, Nicolas), d’autres entretiendront des relations cordiales (Pilote, Arlet) même s'ils seront progressivement marginalisés. Certains s’enfuiront vers les îles voisines comme la Dominique où l’on retrouve les dernières traces de l’existence des Caraïbes.



tombeau des caraïbe


La sculptrice Chantal Hippocrate en a été inspirée et sculpté 34 totems du nombre de commune de la Martinique et les a placé autour d'un rocher peint en blanc. Sur ces totems, ont été inscrits des dédicaces poétiques.


mémorial tombeau des caraïbes


Géographie

Le Prêcheur est entouré par une nature luxuriante et par de nombreuses anses de sable noir, (Anse Céron, Anse Couleuvre, Anse Lévrier, Anse à voile, Anse la Celle, Anse des Galets ...), points de départ de nombreuses randonnées.


Anse des Galets : Actuellement fréquentée à Pâques, elle fut au XIXème siècle le site d’une habitation florissante défendue par un fort dont subsistent quelques ruines. La plantation de canne à sucre faisait travailler plus de 500 esclaves.



Anse La Celle : Accessible uniquement par la mer, elle est très appréciée des plongeurs et pêcheurs pour les bancs de maquereaux qui y passent. La beauté de ce site avec ses falaises abruptes et sa nature sauvage abritant des iguanes est remarquable. Les falaises de plus de 200 mètres derrière lesquelles se dressent la Montagne Pelée forment , en effet, des remparts naturels très protecteurs.



Anse Lévrier : Du nom du géreur, M. Lévrier, de l’Habitation sucrière qui s’y trouvait autrefois et qui était habitée par plus de 200 personnes qui cultivaient la canne et le cacao. Depuis près de 70 ans les ruines de cette habitation sont recouvertes par la végétation mais restent accessibles par la mer.






Anse à Voile : Deux façons d'arriver à pied à l'Anse à Voile, en passant par l'Anse Lévrier ou en laissant le sentier qui mène à Grand Rivière au bout d'un quart d'heure de marche. On raconte que des esprits la protègent des intrus en créant d'énormes rouleaux les empêchant de repartir. Une source  d'eau potable à facilité l'installation d'un four à chaux et plus tard d'une briqueterie qui employait 150 personnes. Quelques mines enfouis dans la végétation sont les seuls vestiges de cette activité passée.



Anse CéronAu delà du Prêcheur et du quartier de l'Anse Belleville, la route passe devant l'habitation Céron. Une belle allée de cocotiers géants vous mène alors vers la plage de sable noir de l'Anse Céron. Un mouillage est indiqué à l'Anse Céron sur la carte de Jefferys datant de 1775. Une chapelle y était dédiée à Sainte Croix. Le paysage accidenté et le sable noir rappelle que la Montagne Pelée n'est pas loin. Du fait de son caractère exceptionnel, la vallée de l'Anse Céron a été classée Zone Naturelle d'Intérêt Écologique, Floristique et Faunistique. On y compte plus de 100 espèces arborescentes. Cette forêt abrite une faune peu courante en Martinique, tels l'iguane des Petites Antilles, la couresse (couleuvre) et le Dynaste (scarabée). La plage et l'arrière plage ont fait partie des 50 pas géométriques avant d'être incorporées en 1982 au domaine privé de l'État avec gestion par l'Office National des Forêts. Au loin l'îlet la Perle, deuxième rocher de la Martinique. En 1887, l'abbé Berteaud y plaça une croix jubilaire. L'agriculture était jadis, l'activité principale de ce quartier. On y cultivait le pétun (tabac) et les cultures vivrières. La canne à sucre fit son apparition très tôt. En 1658, on signale à l'Anse Céron, une importante sucrerie, l'une des toutes premières installées en Martinique.





L'habitation Céron : implantée dans une des premières zones de la colonisation française au XVIIème siècle, résume l'histoire d'une grande propriété. Recensée dès 1671, elle fut longtemps un domaine important. Son propriétaire Leroux Chapelle de Sainte Croix, alors capitaine de la milice du quartier du Prêcheur prend une part active dans la révolte du Gaoulé en 1717. Les différentes parties de cette habitation sont encore clairement discernables: les cases des esclaves tout au long du chemin, l'ensemble industriel sucrier puis la maison de maître. Elle s'est adaptée aux transformations économiques qui ont lieu au cours des siècles. L'éruption de la Pelée de 1902 l'a relativement épargnée.On rencontre dans cette ancienne habitation des anolis verts, des colibris madère, perdrix rouges, matoutous falaises ainsi qu'un grand arbre Zamana agé de 250 ans.





Anse Couleuvreune petite route, bordée de bambous géants et de fougères arborescentes, serpente jusqu'à l'Anse Couleuvre où démarre le sentier de randonnée vers Grand'Rivière. En descendant vers la plage, les ruines d'une ancienne habitation rappelle que le lieu était occupé dès les premiers temps de la colonisation de la Martinique. On y cultivait tabac, cacao et café. Madame Tardon a longtemps habité seule sur cette plage isolée à 5 km du bourg du Prêcheur.






L’habitation Couleuvre : la culture et le commerce de tabac furent précoces car des points de commerces légaux était déjà implantés en 1650. La culture de cette plante, le pétum, fut la seule activité d’exportation du nord jusqu’en 1655. Date charnière avec l’arrivé des juifs et calvinistes passés maitre dans la culture de la canne à sucre et de sa transformation. Jean ROY fut le concessionnaire à l’anse Couleuvre en 1671. Tout au long de l’histoire, les cultures de l’habitation Couleuvre évolueront. Bien équipées d’une sucrerie, ces terres du nord étaient plus propices à la culture des cacaoyers, des caféiers, des orangers et des citronniers. En 1902, l’explosion de la montagne Pelée donna un coup d’arrêt à l’activité. Quelques années après, l’exploitation reprit. En 1906, Anse Couleuvre fut regroupée avec l’Anse à Voile, Anse Lévrier et le Marigot pour créer une exploitation de 185 hectares. Elle fut rachetée Asthon Tardon qui, pendant 35 ans, remettra ces terres en valeur. L’habitation produira du rhum, durant la 1ère guerre mondiale apprécié par les poilus. En complément de la production de cacao, une distillerie sera installée pour fabriquer de l’huile essentielle de citron et du jus concentré.Ainsi, l’habitation Couleuvre, entrée en léthargie à l’issue de la seconde guerre mondiale, en ruine puis restaurée par un chantier d’insertion dans les années 2000, témoigne de nos jours, au travers de ses vestiges d’infrastructure qui en est faite, d’une épopée vieille de quatre siècle.





Rivière Couleuvre : la rivière tient son nom par la présence d’une couleuvre endémique de l’île, la couresse de Martinique, inoffensive et mesurant plus d’un mètre. Le sentier de la rivière Couleuvre est un fabuleux voyage au coeur d’une forêt tropicale jadis très convoitée par les premiers colons. Au début du parcours, papayers, cacaoyers et citronniers retournés à la nature, vestiges de chaudière à cacao, témoignent d’une très ancienne implantation humaine. Dans cette forêt sempervirente saisonnière tropicale, nous sommes au royaume des bois la glue, des acomats bâtards, des châtaigners à grandes feuilles et les samanas dont les frondaisons dépassent les 25 mètres. La rivière Couleuvre est peuplée de crevettes pays, des ouassous et survolée de libellules et d’agrions. On peut obserser sur les larges feuilles de balisiers les colibris à tête bleue et falle vert, les anolis roquets. L’itinéraire se termine par du haut de ses 90 mètres la cascade Couleuvre. Ce secteur forestier compte plus d’une centaine d’espèces arborescentes comme le balata, le bois amer, le laurier cannelle, le bois moudongue et le palmier petit coco. Cet espace accueille près de la moitié des espèces de l’île. On peut y retrouver aussi une mygale endémique de la Martinique, le matoutou falaise, l’un des plus grands insectes du monde, le dynaste hercule, l’iguane délicat ou iguane des Petites Antilles et le trembleur gris, grive endémique.




Le Phare du Prêcheur : Un monument vieux de 76 ans. Le phare mesure 11,85 m et se situe à environ 25 m. au-dessus du niveau de la mer. Le phare est placé sur une plate-forme formée par une coullée de boue jaillie de la Montagne Pelée après l’éruption de 1902. Installé depuis 1927, le phare qui balise la partie Nord Caraïbe de la Martinique, a fonctionné au pétrole jusqu’en 1936, date à laquelle il a été électrifié. Depuis 1990, il est entièrement automatisé et contrôlé depuis Fort de France par le service des Phares et Balises.






La faune


Dix-sept espèces de mammifères terrestres et aériens sont présentes en Martinique. Onze de ces 17 espèces sont des chiroptères ou chauves-souris.Les six autres espèces de mammifères terrestres sont toutes d’introduction ancienne à récente. Trois espèces de rongeurs anthropophiles (rat noir, surmulot et souris domestique) sont signalées dès le XVIIème siècle. Le marsupial manicou (Didelphis marsupialis insularis) malgré son statut taxonomique a été introduit au XVIIIème siècle en provenance de la Grenade. La mangouste, espèce prédatrice, a été introduite d’Indonésie en 1891 pour éliminer les rats et serpents (Bothrops lanceolatus). Le raton-laveur a été signalé il y a une dizaine d’années et pourrait provenir de la Guadeloupe.

 anoli roquet

 iguane délicat


 matoutou falaise


 dynaste hercule baudrii 


 colibri à tête bleue


 colibri à fal vert


 trembleur gris


 tortue luth


 tortue imbriquée


ouassou


fer de lance (trigonocéphale)


 noctillion


crabe jaune


La flore

 papayer


 cacaoyer


 citronnier


 pomme chien


 chataigner


bois la glue

 balisier


jardin habitation couleuvre



Les randonnées

Le PRECHEUR – GRAND RIVIERE
20 km - 6h - Dénivelé 670 m en montée et en descente
Niveau 1 (facile) - Point d'eau à la Rivière Trois-Bras Sentier ONF no 20.
Accès : Anse Couleuvre – l’intérêt de cette randonnée réside dans la découverte de la succession des différents étages de la végétation (forêt littorale à forêt humide), les ruines d’habitations, anses, ravines, rivières et faune. Le retour est assuré par bateau de pêcheurs, téléphonez la veille au Syndicat d’Initiative du Prêcheur pour réserver.

Montagne Pelée par la Grande Savane
7 km Aller-retour - 5h Aller-retour - Dénivelé 717 m
Niveau 2 (randonneurs) - Sentier ONF no 21 (Gd-Rivière).
Accès : Direction la Grande Savane au quartier la Charmeuse à l'entrée du Prêcheur.

Randonnée 36: Cascade Couleuvre
Durée: 1h15    Niveau: 2    Distance: 1.6km    Dénivelé: 230m
Ce sentier géré par l’ONF et le Conservatoire du littoral, au départ du site de l’Anse Couleuvre remonte la rivière du même nom dans la forêt sempervirente saisonnière tropicale d’horizon supérieure (forêt mésophile), luxuriante et majestueuse. Quelques passages de rivière plus loin, une cascade haute d’une vingtaine de mètres s’offre à vous pour finir cette marche en forêt. Votre balade peut se compléter par la visite de l’ancienne sucrerie restaurée, mais aussi par un détour à la plage de l’Anse Couleuvre au sable noir ou encore à l’habitation où un cadre magnifique vous attend.

Randonnée des sources chaudes de la Montagne Pelée (interdit pour le moment)
8 km Aller-retour - 5h Aller-retour - Dénivelé 550 m
Niveau 1 (facile) - Sentier ONF - interdit ma/me/vendredi.
Accès : Début du sentier signalé face a la sablière - 2 km au Nord de Saint-Pierre en direction du Prêcheur.


Plongées
La perle : Un des sites les plus réputés de la Martinique ! Il est situé au nord de l’île, à 800 m. des côtes dans le canal de la Dominique. La plongée s’effectue entre 20 et 50 mètres, suivant l’expérience, le courant est assez fort, mais la visibilité et la lumière splendides. On termine tous sur un plateau à 16 mètres, dans la zone dite de la Piscine où l’on rencontre de gros pélagiques et des tortues.


le sous-marin : Ce site tire son nom de la forme de ses rochers en surface qui fait penser à la tourelle d’un sous-marin. Les eaux sont la plupart du temps très claires. Ne ratez par l’entrée d’une grotte à une profondeur d’environ 10 mètres : longue d’une vingtaine de mètres et d’une hauteur de 2 m, sa sortie est de suite visible et la traverser est facile. La plongée continue dans la zone des 20 mètres à travers des rochers recouverts de gorgones plumeau et habités de poissons de récif et de langoustes.


La citadelle : Jardin tropical près de la surface et grand tombant vertigineux pour les plongeurs plus expérimentés, aux pieds de la Montagne Pelée, cette plongée volcanique est envoûtante.



Les canyons de babody : Un décor extraordinaire pour cette plongée pouvant s’effectuer entre 20 et 50 mètres. A 15 mètres, on tombe sur le grand canyon principal d’une profondeur de 50 mètres. Il est bordé de nombreuses gorges perpendiculaires de plus d’une centaine de mètres, dans lesquelles les plongeurs les plus expérimentés pourront se promener, entre les grandes gorgones et les éponges peuplant les versants. Beaucoup de barracudas. Les Canyons de Babody ont été creusés par les eaux pluviales lors de la dernière grande glaciation, il y a 18000 ans.



La cocoon ou le tombant de la pointe Lamarre :  The wall " Mur vertical qui s'enfonce d'un coup de 12 à 45m. Cette paroi est colonisée de toute part par la vie subaquatique.





A propos


Maire : MARCELLIN Nadeau
Habitants : les préchotins
Nombres d’habitants : 1 682
Superficie : 30 km2
Densité : 56 habitants/km2
Code postal : 97250


Proverbes

La dévèn sé an vié nèg.
La malchance est un vieux nègre.
Signifie qu'un malheur n'arrive jamais seul.






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